Bétisier Humour, anecdotes, … nous concernant


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doigtes

Il faut se rendre compte que pour jouer dans un orchestre, il faut une bonne capacité de synchronisation… que ce soit au point de vue de la ponctualité (gnak), de commencer les morceaux ensemble, de le terminer aussi ensemble, d’être juste ensemble, mais aussi lorsqu’on est arrêté et qu’il faut reprendre à une mesure précise.

A ce titre, les nécessaires indications de reprise prennent parfois des formes inattendues, en voici un petit florilège:

Le Chef: – On reprend à 35. C’est quelque part entre 30 et 39
(comme quoi, il ne faut pas être nécessairement calé en math pour faire de la musique!).

– Au 177 pour tout le monde.
Et pour les autres aussi.
(On ne sait jamais!)

– 27 … tu ne trouves pas ? Tu n’as rien à jouer, c’est peut-être pour ça ?
Il faut dire que l’intéressé, entendant « Lord of the Rings, 187 », avait cru qu’il fallait commencer à la mesure 187 …
(Et oui, on peut aussi jouer de la musique et être très fatigué…!)

 

La Note salée

doigtes

Jouer dans un orchestre, c’est une excellente façon de progresser et d’apprendre plein de choses… pour les musiciens de tous niveaux.

L’anecdote suivante se rapporte d’ailleurs à un musicien expérimenté qui vient trouver le chef et lui annoncer fièrement qu’il peut dorénavant jouer 2 extras notes de plus sur son instrument (celui qui se joue de travers…).

Le chef (rosse): – ah oui? la note de frais et la nota bene?

Le musicien (faussement rancunier): – je le retiendrai dans une note de bas de page!

Allez, bona notte!

22/06/2007 – 21h07

L’Accord divin

l'accord divin

La musique, pour les musiciens de l’EIW, c’est sacré! A fortiori, si on la joue dans une Eglise… à Noël…

C’est ainsi que, par une froide soirée d’hiver, les musiciens de l’EIW se rassemblent dans une église pour la générale du concert de Noël. La salle est vide, les instruments sont froids, les musiciens sont dans le choeur, prêts à jouer. Le chef bat les premières mesures et s’arrête sur un accord d’une justesse à fendre l’âme d’un accordeur de piano:

Le chef (ahuri): – c’est quoi cet accord?

La réponse fuse du coin des trombones (sous les bras ouverts de Jésus)
Raphaël: – c’est l’accord du Christ, chef!

Fou rire général.
L’histoire ne le dit pas, mais il me semble qu’on n’a jamais représenté Jésus avec un instrument à la main…

15/12/2006 – 20h34

A propos de précision!
précision

Les spécialistes de la communication ont toutes sortes de théories sérieuses pour expliquer les erreurs de compréhension. A l’EIW, quand un tel « couac » arrive, ça nous fait beaucoup rire !

    C’est ainsi que les rires ont, une fois de plus, fusé lors de la répétition dans une section de l’orchestre. Au centre de l’attention, un jeune musicien, devenu subitement rouge. Motif des rire : la dernière ligne de la portée sur sa partition est effacée au « blanc correcteur ». Explication du musicien : « le chef nous a dit de supprimer la dernière ligne ! ». Exact sauf que le chef voulait dire la dernière « voix » sur une partition qui en comptait plusieurs.Comme quoi, entre ce qu’on veut et ce qu’on a, il n’y a parfois qu’un bon mot qui peut réconcilier tout le monde ! A méditer !!

  8/12/2006 – 20h58

Opération délicate!

A l’EIW, certains instruments sont tellement vieux qu’ils nécessitent parfois quelques rafistolages de fortune (d’ailleurs, si vous voulez nous aider à renouveler notre matériel, n’hésitez pas à prendre contact avec nous !).

    Dans le cas qui nous intéresse ici, c’est une opération chirurgicale de haute précision qui a mobilisé toute l’habileté de notre équipe de percussion. Comme vous pouvez le constater sur la photo qui suit, l’opération « ligature de trompe » a très bien réussi. La trompe se porte bien et a déjà participé à plusieurs concerts sans défaillir. Malheureusement, elle ne pourra plus avoir de petits ! Dans la vie, il y a toujours quelques couacs, mais on s’en remet !Ligature de trompe


  25/08/2006 – 21h20

Les nuances!

La direction d'orchestre

L’art de la direction d’orchestre est très délicat, il faut rester calme, patient et être très clair dans ses explications.
Dans le cas qui se présente ici, Francis, notre chef d’orchestre, s’attaque à un point vital dans un orchestre : les nuances…
Démonstration !
 

 

    Francis : – Si vous n’entendez pas votre voisin, c’est que vous jouez trop fort.
On reprend le morceau et écoutez vos voisins !
Francis donne le départ. Le morceau démarre par une soutenue de basse solo mais Michel, le bassiste, ne joue pas… silence total…
Le chef s’arrête : – Michel, c’est que je ne t’ai pas entendu !
Myriam (saxophone) : – c’est que tu diriges trop fort, chef !


  11/11/2005 – 21h20 

S’accorder?

tout rouge

Au cours de l’accord, il se passe souvent des choses étranges…
 

    Francis, notre chef, accorde les instruments:
Le musicien: – Laaaa (le musicien joue un la, ben oui j’explique!)
Francis: – Tu es trop bas!
Le musicien: – Laaa
Francis se rend compte de quelque chose…
(NDLR :Le musicien, pour s’accorder, doit changer la taille de son instrument en tirant ou poussant certaines sections,
quand il pousse, l’instrument devient plus petit et joue plus aigu et vice versa!)

Francis: – Mais tu dois pousser!
Le musicien: – Mais c’est ce que je fais!
Francis rassuré: – Ah, c’est pour ça que tu es tout rouge!


  11/10/2005 – 20h53

Une basse très confortable!


Basse


Un jeu de chaise musicale à l’EIW peut déboucher sur une situation des plus cocasses!
 

     Des migrations inter-pupitres ont lieu, pour le moment, au sein de l’orchestre: Marie-Julie a laissé sa clarinette à la maison et a rejoint le pupitre des trombones. Michel B., tromboniste, voyant son pupitre s’étoffer d’une recrue de premier ordre, décide de retourner à son premier Amour, la basse!Il contacte donc l’autre Michel, R. celui-là et bassiste également, qui lui a emprunté sa basse jadis, mais possède la sienne depuis. Il lui demande de la lui reporter afin de le rejoindre à son pupitre et briser ainsi une longue solitude. Michel R. semble ravi et s’exécute aussitôt!La répétition suivante, Michel R. rapporte la basse à Michel B., qui tout heureux, la sort amoureusement de son étui et s’apprête à jouer. Les morceaux passent, mais Michel a quelques difficultés à retrouver du son. Bon, c’est normal, après tout ce temps, ça ira mieux avec un peu de travail à la maison!

Une semaine plus tard, Michel B. arrive déprimé à la répétition, après des heures de sons filés à la maison, toujours pas d’amélioration, il ne parvient décidément pas à retrouver son son moelleux d’antan. On suspecte donc un défaut à la basse. Quand soudain, un éclair traverse le regard de Raphaël R., le fils de Michel R., il se lève, se dirige résolument vers la basse et plonge son bras dans le pavillon et retire, bien enfoncé, le … coussin que son père utilise pour s’asseoir plus confortablement. Eclat de rire général!

La cause sera entendue devant un tribunal du travail au cours du mois de mai 😉